Lecture au coin du feu

L'hiver est de retour !

Alors aujourd'hui, nous allons faire un bon feu dans le poële,

Prendre un bon chocolat chaud,

et choisir un bon livre.

D'ailleurs en voici 2 que j'ai lus en janvier : Les insurrections singulières, de Jeanne BENAMEUR et Les heures chaudes, d'Annie LEMOINE

 

Pour le premier, j'avais lu de bonnes critiques. C'est le premier livre que je lis de Jeanne BENAMEUR.
Pour ma part, le sujet ne m'attirait pas vraiment (le syndicalisme, la crise de la sidérurgie, les délocalisations... même si c' est d'actualité). Mais bon...
J'ai eu un peu de mal jusqu'à la moitié du livre. Antoine, le narrateur; est en décalage dans sa vie, dans sa relation amoureuse avec sa compagne, dans son travail, avec sa famille... : on se dit donc qu'il va lui arriver quelque chose de bien. Il se lie d'amitié avec Marcel un vieux bouquiniste ami de ses parents, qui lui ouvre les porte des livres, qui lui permet de partir au loin : cela va être une renaissance pour lui.
La deuxième partie est plus prenante, magnifique, je l'ai à vrai dire dévorée.

Quatrième de couverture : Parcours de lutte et de rébellion, voyage au centre de l’héritage familial, aventure politique intime et histoire d’une rédemption amoureuse, Les Insurrections singulières emboite les pas d’abord incertains d’un fils d’ouvrier en délicatesse avec lui-même. Entre la France qu’on dit profonde et la terre nouvelle du Brésil, sur les traces d’un pionnier oublié de la sidérurgie du XIXe siècle, Jeanne Benameur signe le roman d’une mise au monde.

J'ai mieux aimé le deuxième livre (mon côté plus romantique peut-être). Il est vrai que le titre "Les heures chaudes" donne le ton. Un livre facile à lire, fluide.
Une villa au bord de la mer qui a une grande place dans le roman.
Un homme et une femme en couple depuis quelques années...
La femme ressent une certaine lassitude, un ennui discret, une langueur qui n'est pas seulement dû à la chaleur.
Le livre commence très mal, il y a là, dans les premières pages le récit d'un viol conjugal. L'homme n'en ressent pas de remords. La femme ne ressent pas de grande colère. Tout reste très plat, tout à fait dépourvu de passion.

Qui a chanté déjà que les histoires d'amour finissent mal ? Parce que là c'est le cas. Je ne vais pas raconter la fin du livre mais elle est inattendue et m'a laissée un peu désemparée.

Quatrième de couverture : " Ce soir, sur la terrasse, il ne peut s'empêcher de pleurer comme un enfant que personne ne vient consoler, il est tard, elle est couchée, elle n'a pas éteint, elle lit, elle avale des mots morts, allongés depuis longtemps, il est vivant, dehors, il voudrait qu'elle lui parle, il voudrait entendre le son de sa voix. S'il te plaît, s'il te plaît. Mais elle ne répond pas, elle est fatiguée, elle pose son livre, se retourne vers l'interrupteur, elle éteint la lumière, remonte le drap, l'atmosphère s'est nettement rafraîchie depuis que les orages ont éclaté. "

Bon dimanche !