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Mes jolis trésors
8 juillet 2013

Lectures de juin

 

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Me revoilà avec un peu de retard !

3 livres lus en juin. Bon, avec les vacances ça devrait être un peu mieux !

Longtemps, j'ai rêvé d'elle, de Thierry COHEN (2011)

C'est un livre que j'avais acheté il y a un moment au hasard comme je le fais parfois en regardant l'étal de ma librairie mais les premières pages ne m'avaient pas inspiré. Deuxième tentative et là je suis entrée complètement dans l'histoire que j'ai trouvé formidable. Un bon livre à lire sur la plage.

Thierry COHEN

Longtemps, j'ai rêvé d'elle

4ème de couverture : Jonas est un ancien écrivain devenu libraire. Lior est infirmière. Les deux sont seuls. Lui, parce qu'il attend la femme de sa vie. Elle, parce que, trop souvent déçue par les hommes, elle ne croit plus en l'amour. Ils se rencontrent dans la librairie où travaille Jonas. Mais, cachant leur vérité, parviendront-ils à tomber amoureux ? Quels rôles joueront l'original M. Edimberg, libraire et marieur, et l'étrange Serena, malade en fin de vie ? Parfois, l'amour est à trouver au-delà des logiques de notre monde.

 

Profanes, de Jeanne BENAMEUR (Actes Sud 2013)

Grand Prix RTL Lire 2013

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4ème de couverture : Ancien chirurgien du coeur, il y a longtemps qu’Octave Lassalle ne sauve plus de vies. À quatre-vingt-dix ans, bien qu'il n’ait encore besoin de personne, Octave anticipe : il se compose une “équipe”. Comme autour d’une table d’opération – mais cette fois-ci, c’est sa propre peau qu'il sauve. Il organise le découpage de ses jours et de ses nuits en quatre temps, confiés à quatre “accompagnateurs” choisis avec soin. Chacun est porteur d’un élan de vie aussi fort que le sien, aussi fort retenu par des ombres et des blessures anciennes. Et chaque blessure est un écho.
Dans le geste ambitieux d’ouvrir le temps, cette improbable communauté tissée d’invisibles liens autour d’indicibles pertes acquiert, dans l’être ensemble, l’élan qu'il faut pour continuer. Et dans le frottement de sa vie à d’autres vies, l’ex-docteur Lassalle va trouver un chemin.
Jeanne Benameur bâtit un édifice à la vie à la mort, un roman qui affirme un engagement farouche. Dans un monde où la complexité perd du terrain au bénéfice du manichéisme, elle investit l’inépuisable et passionnant territoire du doute. Contre une galopante toute-puissance du dogme, Profanes fait le choix déterminé de la seule foi qui vaille : celle de l’homme en l’homme.

«Le profane étymologiquement est celui qui reste devant le temple, qui n’entre pas. C’est ainsi que je me sens. Et je ne peux pas échapper à la question. À quoi arrime-t-on sa vie pour avancer, jour après jour ?
La route que choisit Octave Lassalle, c’est les autres. Trop seul dans sa grande maison depuis tant d’années, il décide de s’entourer. Quand la famille fait défaut, quand la religion n’est pas de mise, il reste l’humanité. Et la seule carte du monde qui vaille, c’est celle, mouvante, des hommes et des femmes sur terre.
Le roman est tissé de ces vies qui se cherchent et se touchent, des vies trébuchantes, traversées d’élans et de doutes qui trouvent parfois, magnifiquement, la justesse.
C’est du frottement de ces vies imparfaites qu’Octave Lassalle cherche à être enseigné, retournant ainsi les Évangiles. C’est de ces points de contact improbables qu'il attend les seules épiphanies possibles. Des épiphanies profanes. Humbles.
Chacun des cinq personnages du roman a connu un moment dans son existence où la foi en quoi que ce soit de transcendant s’est brisée. Chacun des cinq va peu à peu reconstruire une route, sans dogme ni religion, pour retrouver la foi dans l’être humain, ici et maintenant.
J’ai écrit ce roman, comme Hélène, la femme peintre, en passant par les ombres de chacun pour qu’ils apparaissent peu à peu, dans la lumière.
Dans les temps troublés que nous traversons, où les dogmes s’affrontent, n’offrant de refuge que dans la séparation, j’ai voulu que Profanes soit le roman de ceux qui osent la seule liberté à laquelle je crois : celle, périlleuse, de la confiance. Cette confi ance qui donne force pour vivre. Jusqu’au bout.»

Jeanne Benameur

Tout d'abord, je dois souligner la magnifique couveture du livre et la symbolique l'entourant.

Ce roman est magnifique. Il réunit 5 personnages tous différents les uns des autres, de même que leur vie et leur histoire. Le personnage central, Octave LASSALLE, va tissé des liens entre eux. Au fil des pages on les découvre un peu plus. On est vite happé par l'histoire, la perte d'un enfant insurmontable, la défaillance professionnelle du père, chirurgien, la maison (le temple selon la définition étymologique) a aussi une place importante dans le roman. J'ai trouvé le projet de l'auteur ambitieux et j'aurais toutefois aimé avoir des réponses sur l'annonce qu'Octave LASSALLE  a diffusée, sur le devenir des uns des autres à la fin. Mais n'est-ce pas le propre des livres d'ouvir notre esprit à l'imaginaire... Un livre a lire religieusement.


A l'encre russe, Tatiana de Rosnay (Editions Héloïse d'Ormesson 2013)

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Tatiana De RosnaySource

4ème couverture : Nicolas Duhamel découvre à plus de vingt ans qu'un troublant mystère entoure ses origines. Pourquoi sa famille a-t-elle délibérément rayé un pan de son histoire ? Son père, disparu au large de la côte basque alors qu'il était encore enfant, n'est plus là pour lui répondre. Affecté par l'onde de choc de ces révélations, le jeune homme se lance sur la piste de ses ancêtres, jusqu'à Saint-Pétersbourg. De cette enquête découlera un roman qui rencontrera un succès phénoménal. Grâce à ce livre, Nicolas pense en avoir fini avec les fantômes du passé. Pourtant, lors d'un séjour dans un hôtel de rêve sur une île toscane, il verra s'accumuler orages et périls, défiler sa vie et se jouer son avenir.

Réflexion sur l'identité mais aussi sur l'écriture, A l'encre russe, spectaculaire roman à tiroirs, marque le sacre de la reine du secret.

Depuis la découverte de Tatiana de Rosnay avec son livre "Elle s'appelait Sarah", j'ai vraiment plaisir à lire ses ouvrages. J'ai enchaîné avec "Moka", puis "L'appartement témoin", "La mémoires des murs", "Le voisin", "Boomerang", "Spirales" : j'aime ce côté un peu inquiétant dans ses livres, on les lit d'une traite et on en redemande.Tatiana de Rosnay sait décrire les sentiments, les situations, analyse et explore les douleurs causées par la vie. Dans "A l'encre russe", elle n'est pas très tendre avec les journalistes les accusant de poser toujours les mêmes questions, le personnage central qui a écrit un seul roman à succès planétaire, fait parfois penser à la vanité de certains auteurs ou stars lors d'un premier succès. Je le trouve pourtant sympathique ce jeune homme ! On a le sentiment qu'il subit ce qui lui arrive. On retrouve également un autre thème de ses livres : les secrets de famille. Et toujours l'intrigue, l'émotion. Le rebondissement à la fin est également bien trouvé.

A bientôt.

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